Dircom à horizon 2030 : engagement et cohérence
Entreprises et Médias vient de mener une réflexion sur la fonction de direction de communication en 2022 ; certaines tendances analysées seront-elles avérées en 2030 ?
Communication publique et Entreprises et Médias, associations des directeurs de communication du secteur public, pour la première et du secteur privé, pour la seconde, partagent régulièrement leurs réflexions sur les évolutions du métier. Entreprises et Médias vient de mener une réflexion sur la fonction de direction de communication en 2022 ; certaines tendances analysées seront-elles avérées en 2030 ?
Nourrir et protéger la réputation, donner du sens et de la singularité à la prise de parole, créer de l’engagement : tels sont aujourd’hui les piliers de la fonction communication.
Considérée par beaucoup comme secondaire il y a quelques années encore, elle est devenue un des leviers du pilotage stratégique de l’entreprise, à mesure que les interactions avec les parties-prenantes se sont multipliées.
On peut facilement imaginer que, interrogée ou critiquée, saluée ou décriée, l’institution, quelle qu’elle soit, évoluera au coeur d’une conversation toujours plus nourrie avec leurs publics.
D’une part, parce que le développement du numérique et des réseaux sociaux continueront d’amplifier et d’accélérer le dialogue avec l’opinion; d’autre part, parce que la lutte contre la désinformation rendra encore plus incontournable la mise en place de stratégies d’influence.
Dans ce contexte, la fonction communication devra savoir innover pour être créatrice de contenus, de campagnes et d’événements pertinents pour ses audiences, tout en assurant la cohérence de ses prises de paroles.
On peut aussi parier que, dans un monde de plus en plus virtuel, elle devra prendre en compte l’aspiration de ses parties-prenantes à « faire communauté » en créant des moments de partage et d’émotions.
De même, vis-à-vis de ses collaborateurs ou agents, l’entité concernée devra de plus en plus conjuguer l’enjeu de la reconnaissance et de la satisfaction de l’individualité et celui de la nécessité de faire vivre un collectif qui a du sens. Résoudre cette équation devrait être la clé de voûte des transformations de plus en plus rapides auxquelles elle sera confrontée.
C’est donc, sans doute, une fonction communication protéiforme qui se dessine à horizon 2030.
Une fonction au carrefour de flux d’informations contradictoires et qui devra pourtant contribuer à maintenir le cap de la confiance.
Une fonction dans laquelle cerveau droit et cerveau gauche devront travailler à part égale, pour valoriser les stratégies, les savoir-faire, les performances, la valeur ajoutée sociétale et pour répondre de manière appropriée aux sollicitations sur sa sincérité et sur la crédibilité de ses preuves.
En repère, les racines latines du verbe communiquer, « communicare », nous donnent l’importance voire le privilège de ce métier et resteront son fondamental : mettre en commun.
Entreprises et Médias est l’association des directeurs de la communication des grandes entreprises et organisations. Lieu d’échanges et de propositions, son action est dédiée aux évolutions de la fonction, à ses enjeux et à ses pratiques.
L’association promeut le métier et ses acteurs, la dimension stratégique de la mission communication dans l’accompagnement des mutations des entreprises et de leur environnement, ainsi que dans la création de valeur.
Entreprises et Médias propose à ses 160 membres des moments de débats et d’ouverture autour de partages d’expériences entre pairs, de rencontres avec des parties prenantes sur des sujets concrets et prospectifs, de portée nationale comme internationale.
Dircom à horizon 2030 : engagement et cohérence
Entreprises et Médias vient de mener une réflexion sur la fonction de direction de communication en 2022 ; certaines tendances analysées seront-elles avérées en 2030 ?
Communication publique et Entreprises et Médias, associations des directeurs de communication du secteur public, pour la première et du secteur privé, pour la seconde, partagent régulièrement leurs réflexions sur les évolutions du métier. Entreprises et Médias vient de mener une réflexion sur la fonction de direction de communication en 2022 ; certaines tendances analysées seront-elles avérées en 2030 ?
Nourrir et protéger la réputation, donner du sens et de la singularité à la prise de parole, créer de l’engagement : tels sont aujourd’hui les piliers de la fonction communication.
Considérée par beaucoup comme secondaire il y a quelques années encore, elle est devenue un des leviers du pilotage stratégique de l’entreprise, à mesure que les interactions avec les parties-prenantes se sont multipliées.
On peut facilement imaginer que, interrogée ou critiquée, saluée ou décriée, l’institution, quelle qu’elle soit, évoluera au coeur d’une conversation toujours plus nourrie avec leurs publics.
D’une part, parce que le développement du numérique et des réseaux sociaux continueront d’amplifier et d’accélérer le dialogue avec l’opinion; d’autre part, parce que la lutte contre la désinformation rendra encore plus incontournable la mise en place de stratégies d’influence.
Dans ce contexte, la fonction communication devra savoir innover pour être créatrice de contenus, de campagnes et d’événements pertinents pour ses audiences, tout en assurant la cohérence de ses prises de paroles.
On peut aussi parier que, dans un monde de plus en plus virtuel, elle devra prendre en compte l’aspiration de ses parties-prenantes à « faire communauté » en créant des moments de partage et d’émotions.
De même, vis-à-vis de ses collaborateurs ou agents, l’entité concernée devra de plus en plus conjuguer l’enjeu de la reconnaissance et de la satisfaction de l’individualité et celui de la nécessité de faire vivre un collectif qui a du sens. Résoudre cette équation devrait être la clé de voûte des transformations de plus en plus rapides auxquelles elle sera confrontée.
C’est donc, sans doute, une fonction communication protéiforme qui se dessine à horizon 2030.
Une fonction au carrefour de flux d’informations contradictoires et qui devra pourtant contribuer à maintenir le cap de la confiance.
Une fonction dans laquelle cerveau droit et cerveau gauche devront travailler à part égale, pour valoriser les stratégies, les savoir-faire, les performances, la valeur ajoutée sociétale et pour répondre de manière appropriée aux sollicitations sur sa sincérité et sur la crédibilité de ses preuves.
En repère, les racines latines du verbe communiquer, « communicare », nous donnent l’importance voire le privilège de ce métier et resteront son fondamental : mettre en commun.